Présent hier matin pour l'inauguration des nouveaux locaux de la Ligue corse de football à Erbajolo, le président de la FFF Noël Le Graët évoque dans Corse-Matin le drame de Furiani et le Sporting Club de Bastia. Il s'est par ailleurs recueilli devant la stèle des victimes de Furiani en compagnie du président de la LCF, Jean-René Moracchini.

legraet

"À chacune de mes visites, je suis toujours ému. Cette tragédie fait partie intégrante de l'histoire du football français. J'ai contribué à faire avancer le dossier, il n'y aura plus de coupe de France à cette date et le recueillement est partout indispensable pour la mémoire des victimes. À chaque nouveau ministre, de nouvelles discussions qui m'échappent toujours un peu. D'autres réunions sont prévues. Je ne préjuge pas des évolutions qui seront décidées mais compte tenu de nos rapports actuels, je ne me permettrai pas de parler à la place de la ministre."

 

Le Sporting

"Le Sporting est un club atypique, il ne ressemble à aucun autre. Il incarne en même temps une grande et belle histoire pour nous tous. La fréquentation au stade reste extraordinaire, ça me rappelle Strasbourg et je souhaite le même sort du fond du cœur."

 

La SCIC

"La SCIC a mon adhésion, d'autant plus que c'est un système capitalistique à la guigampaise. Le tissu économique est assez comparable au niveau des PME prêtes à s'engager. J'avais opté pour la société anonyme, les dirigeants bastiais ont fait le choix de la coopérative. Quoi qu'il en soit, plusieurs associés, c'est mieux qu'un propriétaire unique. C'est un bon modèle, on se serre davantage les coudes dans les périodes difficiles, les coups durs sont mieux amortis car ils ne sont pas personnalisés. Par ailleurs, le risque de dérives financières est minime, et l'actionnariat des supporters est intéressant, certains messages sont plus faciles à faire passer."