Le président bastiais Pierre-Marie Geronimi a parlé de l'affaire Brandao cet après-midi, sur les ondes de RMC Sports. Même s'il condamne le geste de son joueur, il dénonce le tapage médiatique fait autour de cette affaire notamment de la part de responsables politiques, qui sont censés ne pas s'immiscer dans le domaine sportif.
« On condamne fermement le geste de notre joueur, qui ne sera d’ailleurs pas présent ce soir à l’entraînement à la volonté du coach. On réfléchit à tout ce que l’on pourrait faire après l’épisode de samedi.
On condamne ce geste car il y a environ 3 ans, nous-mêmes avons eu un dirigeant qui s’est fait frappé par un joueur de football (Gabriel Cichero, ndlr). Ce dirigeant avait eu une triple facture au visage et avait subi plusieurs opérations. Il faut rappeler que cela n’avait pas ému grand monde. Très peu de gens s’était exprimé, ni la Ligue, ni la Fédération, ni vos journalistes, et encore moins certains hommes politiques. Aujourd’hui, en l’espace de huit jours, on entend des hommes politiques alors qu’il y a en France des commissions sportives indépendantes qui sont là pour prendre des sanctions.
Cela ne constitue pas une excuse, mais si un joueur a ce type de réaction, c’est que bien sûr, il y a eu quelque chose. On parle beaucoup des violences physiques, mais il faut aussi combattre et faire très attention à la violence verbale. Des mots peuvent faire plus mal que des coups. On ne peut pas tolérer que certains joueurs insultent en permanence d’autres joueurs.
Brandao reste un homme. Certains journalistes s’acharnent depuis des semaines voire des années sur Brandao. C’est un garçon qui subit les foudres de certains journalistes en permanence.
On a d’excellents rapports avec le Paris Saint-Germain, qui nous prête d’ailleurs Areola. Pour nous, cette histoire n’entravera en rien les liens que l’on peut avoir avec le PSG. Le communiqué du SC Bastia est très explicite, le geste est condamné de manière très ferme. La justice sportive fera ensuite son travail. »