Frédéric Hantz est revenu dans Corse-Matin sur la prestation arbitrale de M. Schneider après le match nul concédé à Angers (1-1) vendredi soir.

Des décisions pour le moins étonnantes de la part de l’homme en noir, comme cet avertissement infligé à Yannick Cahuzac à la demi-heure de jeu alors qu'il fut victime d’un coup de coude de Claudiu Keserü, ce dernier n'étant lui pas sanctionné. « C’est une très mauvaise décision arbitrale qui m’oblige à faire ce choix. Et c’est très grave parce que Yannick pend un coup de coude dans le visage et c’est lui qui est sanctionné, proteste l’entraîneur bastiais. Je peux comprendre sa réaction de colère sur le terrain. Après, ceci est arrivé très tôt dans le match et nous ne pouvions pas prendre le risque de le voir expulser. D’autant que j’avais des solutions sur le banc avec la rentrée de Gilles Cioni très intéressante et qui méritait de retrouver le terrain depuis un moment. Et puis Gaël Angoula qui a effectué un bon retour en milieu récupérateur, a vite trouvé ses marques. Au final nous avons plutôt bien géré cet épisode. »

Quelques instants après l’ouverture du score du Sporting par El Azzouzi à l’heure de jeu, M. Schneider s’illustrait une nouvelle fois en sifflant un penalty litigieux pour Angers. « Cette décision est incroyable car je ne touche absolument pas le joueur, lâche Jérémy Choplin. Je retire ma jambe et c’est lui qui se jette. Le pire c’est qu’il savait qu’il n’y avait pas penalty et il en riait presque. C’est clair que l’arbitre a totalement faussé la rencontre. »

Quelques minutes plus tard, un penalty cette fois flagrant (main du défenseur angevin Zoro dans la surface) en faveur de Bastia n’était pas sifflé. « Nous avons été très lourdement sanctionnés tout au long de la partie et le penalty non sifflé en notre faveur est plus qu’évident ! M. Schneider le voit puisqu’il met le sifflet à la bouche, mais ne siffle pas. Pourquoi ? Je ne sais pas, regrette Hantz. Son arbitrage tout au long de la rencontre a agacé les joueurs, m’a agacé également et je le dis sans aucun problème. J’ai été repris souvent par le quatrième arbitre, mais il y a des choses qui sont quand même inconcevables. Le droit à l’erreur est humain mais là, l’accumulation a été trop importante. Nous étions venus pour jouer. Au final nous recevons beaucoup de coups et eux n’ont jamais été sanctionnés. Nerveusement c’était très difficile. »

Et l’entraîneur bastiais de conclure : « Toutes les équipes qui vont nous recevoir vont mettre beaucoup d’engagement. Avec la fin de saison qui approche, la pression monte et ce ne sera pas une partie de plaisir pour nous. Le match face à Angers dresse bien le tableau par rapport aux six déplacements qui nous restent. Il faudra que nous fassions preuve de plus de maîtrise et que nous rajoutions certaines choses dans notre jeu ». Une analyse pertinente que ne manqueront pas d'avoir en tête les Bastiais, qui seront attendus comme l'équipe à battre lors des prochaines échéances.