Invité de l'émission Foot è basta jeudi, Gilles Cioni a évoqué la nouvelle place de leader du Sporting et la fin du championnat.
« On savoure, on est content d'être premier avec 3 points d'avance mais il reste encore 10 matchs donc rien n'est fait. Le plus dur est à venir. Mais je préfère être à ma place que de courir derrière comme on le fait depuis le début de saison.
Une partie du chemin est accomplie mais il en reste encore une partie non négligeable. Je pense qu'aujourd'hui l'ennemi premier du Sporting c'est nous-mêmes. Si on pense qu'on est arrivé on va se mettre en difficulté. Si le championnat s'arrêtait aujourd'hui, oui on serait en N1 mais il reste encore 10 matchs.
C'est un statut différent, il va falloir l'assumer. On est programmé pour jouer la montée, on est gonflé à bloc et chez nous on a toujours joué devant 4-5 000 supporters, on a l'habitude maintenant. Il va falloir faire des déplacements qui ne sont pas évidents, que ce soit en région parisienne ou dans l'Est. Des endroits comme ça où il va falloir se faire violence et ne plus lâcher. Aujourd'hui on a notre destin entre nos mains, chose qu'on n'avait pas il y a deux semaines, à nous de tout faire pour rester devant.
Quand je vois mes coéquipiers saluer le public, c'est sûr que j'ai envie d'être-là. Je suis resté au club pour ça, je n'ai pas voulu aller ailleurs pour connaitre ces moments-là. Et le jour où j'arrêterai, que le club ait repris un rang un peu plus digne de lui. »
Gilles Cioni a par ailleurs annoncé être en phase de reprise et qu'il reprendra la compétition d'ici une semaine.