A la veille du match à Amiens, Frédéric Hantz, Féthi Harek et Yannick Cahuzac évoquent dans Corse-Matin la préparation de la rencontre après le match contre Lens.


F. Hantz : « Il est évident qu’il y a beaucoup d’émotion après ce week-end houleux. Moi, je ne veux pas rentrer dans le débat de savoir qui a tort ou qui a raison. Mais je suis très marqué par l’agression de notre dirigeant. On ne fait pas ce métier pour vivre des moments comme ceux-là. C’est la communication que j’ai eue avec mes joueurs. J’ai voulu partager mon émotion et mes sentiments avec tout le groupe, afin de souder encore plus l’équipe. Je me pose vraiment la question de savoir quel aurait été le sort réservé à un de nos joueurs si celui-ci avait agressé un dirigeant adverse ? C’est pourquoi je leur ai dit qu’ils devront être exemplaires car nous serons surveillés de près dorénavant. Après, pour ce qui est de la préparation du match d’Amiens, tout s’est plutôt bien passé. Les joueurs sont présents mentalement et concentrés sur notre travail. Mon discours est simple : ne pas oublier, mais redoubler d’efforts pour prouver nos réelles qualités ! »

F. Harek : « L’essentiel est pour nous ce qu’il se passe sur le rectangle vert. Certes, nous devons défendre notre club mais notre boulot, à nous joueurs, est de jouer au football et de défendre notre maillot. »

Y. Cahuzac : « Nous devons réaliser quelque chose de bien pour Alain Seghi. Hier, nous avons tous pris de ses nouvelles et nous sommes de tout cœur avec lui. Il est clair que cette affaire a fait beaucoup parler et entre joueurs nous en avons discuté, lundi, à la reprise de l’entraînement. Tout le monde, sur le continent, fait une montagne de ce qu’il s’est passé. Certes, ce n’est pas un spectacle à montrer aux plus jeunes, mais Furiani n’est pas le seul stade de France où des bagarres entre joueurs éclatent. Ce qui est gravissime et que tout le monde minimise en dehors de la Corse, c’est l’agression de notre dirigeant. Jamais une telle chose ne s’est produite en France. C’est tout simplement scandaleux. Mais nous devons penser à autre chose et le terrain doit reprendre ses droits. Le coach a d’ailleurs, dès lundi, insisté sur le fait qu’il fallait vite se reconcentrer. Nous avons effectué une synthèse de ce week-end et nous savons que nous sommes dans l’œil du cyclone et que nous serons attendus au tournant. A nous de faire ce qu’il faut pour prouver que nous une équipe de football et surtout une bonne équipe de football. Le Sporting est costaud et nous l’avons déjà montré. »