Dans une interview à Corse-Matin, Stéphane Rossi revient sur la première partie de saison du Sporting et évoque différents points, notamment la suite du championnat et des rencontres décisives dès ce mois de janvier avec une double confrontation contre Endoume.

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« On est encore trop irréguliers. Il faut d'abord que l'on sache mieux gérer nos temps faibles. Mais aussi se montrer plus constant, gagner en régularité sur le plan de la qualité afin d'être plus cohérent dans ce que l'on fait sur le terrain. Mais on a toujours une bonne marge de progression. »

« (La double confrontation contre Endoume) sera décisive à condition de gagner les deux matchs. Dans ce cas, on aurait éliminé un concurrent direct. Pas le principal, car il faudra toujours compter aussi avec Cannes, Aubagne et des équipes comme Lucciana et l'ACA qui font un bon championnat, et sur la durée ça peut payer. »

 

L’objectif de montée

« On s'est donné les moyens d'atteindre cet objectif dès cette année. Après, est-ce que c'est une nécessité absolue ? Honnêtement, je ne le pense pas. Ce qui est certain, c'est que si on n'y arrivait pas cette année, ce serait encore plus difficile la saison prochaine. Mais aujourd'hui je ne pose pas la question en ces termes, je ne peux pas penser autrement et dire qu'on va y arriver. On est tous, joueurs, staff et dirigeants, dans cette optique-là. »

 

Des renforts en vue ?

(Un groupe suffisamment étoffé ?) « L'entraîneur vous dirait qu'un joueur supplémentaire, ce serait bien, toujours mieux. Un élément à vocation offensive, dépositaire du jeu, capable de mettre le pied sur le ballon, un deuxième Benhaim si je devais comparer. Maintenant, on sait très bien les contraintes économiques qui sont les nôtres et donc on gardera ce groupe en l'état, qui est largement capable de terminer premier et d'atteindre l'objectif. »

 

Le niveau du National 3

« J'ai connu le CFA 2 il y a plus de dix ans, et c'est très différent aujourd'hui avec le N3. Là, on sent qu'il y a une approche plus professionnelle à tous les niveaux. [...] L'écart est très important aujourd'hui entre le N3, premier championnat amateur, et le R1, premier échelon régional, qu'il ne l'était hier entre le CFA 2 et la DH. On peut parler de gouffre. »