Stéphane Rossi évoque dans So Foot son rapport au Sporting Club de Bastia. Un club qui l’a "bercé" depuis son enfance.
« J’ai été élevé au football au Sporting Club de Bastia. Très jeune, mes parents m'emmenaient à Furiani voir des matchs de championnat. J’ai été bercé par le club. Après, bien entendu, j’ai suivi toutes les épopées du Sporting, à commencer par 1972, la première finale de Coupe de France contre Marseille. J’ai regardé le match avec le futur capitaine de l’équipe, Paul Marchioni - qui soulèvera la Coupe de France en 1981 -, parce qu’on était voisins.
Quand on est né à Bastia et élevé au football à Bastia, on se doit de répondre présent. Ce club fait partie de mon histoire. »
L’entraîneur bastiais parle des conséquences de la chute du SCB en National 3.
« Cela se traduit par plusieurs sentiments. Le premier, c’est un sentiment d’isolation : il n’y a plus de club au niveau professionnel à Bastia. Cela crée un manque. Et il y a aussi un sentiment de colère envers les anciens dirigeants. »
Et de l'importance du club, dont les joueurs doivent prendre conscience.
(Vous avez insisté auprès des joueurs sur ce que représente le club ?) « Dès le début, oui. Mais on n’a pas trop besoin d’en parler, l’histoire du club, ils la connaissent. C’est ancré ici : quand vous rentrez dans le centre de formation, vous avez des photos d’un passé ancien ou plus proche. Cette saison, tout le monde va nous attendre. Nous sommes le porte-drapeau du Sporting, en National 3. À nous d’écrire les premières lignes de cette nouvelle histoire. »