L'ancien joueur bastiais Wilfried Gohel garde d'excellents souvenirs de son passage à Bastia, de 1996 à 1998, comme il l'évoque dans une interview sur footdavant.fr.

gohel

« Bastia, c’est mon club de cœur et mon île de cœur, là où je me suis senti le mieux. D’ailleurs je me demande pourquoi je ne suis pas né en Corse même si je ne renie pas le fait d’être Normand. Je me suis complètement retrouvé dans l’histoire de la Corse, leur état d’esprit et dans le SC Bastia où avec de petits moyens, on arrivait à faire des grandes choses. 15 000 Corses à Furiani, ça vaut tout l’or du monde. On sent que c’est une équipe et des supporters de cœur. L’identité est très forte. Quand tu vas à Bastia, tu n’as pas intérêt de te louper. Là tu as des supporters qui sont prêts à t’attendre pour te mettre des gifles.

Au sens propre. J’ai déjà vu un joueur qui au cours d’un repas dans un restaurant s’était fait gifler parce que ça faisait plusieurs semaines qu’il n’était pas bon sur le terrain et ne donnait pas tout ce qu’il devait donner. Quelques supporters l’ont reconnu et lui ont mis deux gifles. Quand on entre sur le terrain de Furiani, on a envie de défendre l’écusson et le maillot bleu. Souvent, cette motivation supplémentaire fait la différence.

Même après les matchs, on se retrouvait tous chez un joueur, et on était 20 à regarder les matchs sur Canal+. Les femmes, qui s’entendaient toutes bien, étaient présentes. Nous étions tout le temps ensemble. Même quand on jouait à l’extérieur, on revenait vers 1h du matin, les femmes se réunissaient toutes ensemble chez un joueur, regardaient le match, et on finissait la soirée jusqu’à 4 ou 5 heures du matin pour aller faire le décrassage à 8 ou 9h du matin en vrac (rires). C’est les seules années où j’ai vu une telle osmose. »

 

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