Jean-Pierre Caillot évoque le contexte bastiais avant Bastia-Reims.

Le SC Bastia a réagit suite aux propos pitoyables de Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims, sur le "contexte" bastiais.

« Le Sporting Club de Bastia s’insurge contre les propos tenus ce jour dans les colonnes du quotidien « L’Equipe » par le Président du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot.

Contrairement à ce que ce dernier affirme, toutes les rencontres qui se sont déroulées à Furiani entre nos deux équipes ces dernières années, que ce soit en Ligue 2 puis en Ligue 1, se sont déroulées sans que le moindre incident ait été constaté, plusieurs joueurs rémois rendant même hommage à la ferveur du public bastiais.

Tirer profit d’un simple mot d’un de nos joueurs, qui rappelle que le match de ce soir va être logiquement engagé, pour pleurnicher à l’avance derrière le sempiternel « contexte » participe au mieux de la manipulation, au pire de la plus parfaite malhonnêteté. A ce titre, les raccourcis sur la « guerre en Syrie » ou sur une fantasmée « politisation du match » relèvent d’une science-fiction lamentable. Le fait d’agiter en finalité le spectre d’une hypothétique « mise en danger de son épouse », argument minable s’il en est, révèle quant à lui le manque de courage absolu de M. Caillot.

Face à cette énième diarrhée verbale qui lui est destinée à l’approche d’un match à enjeu, le Sporting tient à signifier son dégout profond. Portée une fois de plus par son merveilleux public, c’est sur le terrain que notre équipe apportera ce soir la meilleure des réponses, en franchissant une nouvelle étape vers ce maintien de Bastia dans l’élite, dont l’idée semble si insupportable à M. Caillot et à d’autres qui se reconnaîtront. »

 

Caillot : "Dire que ça va être la guerre, c'est lamentable"

Le président rémois s'était illustré ce matin dans L'Equipe en extrapolant sur le contexte bastiais et une présumée "politisation" de la rencontre.

« Quand je vois certains Bastiais, comme Julian Palmieri, dirent dans L'Equipe que ça va être la "guerre", je trouve ça lamentable. Je ne doute pas qu'il y ait de l'intox, mais utiliser ce mot-là dans le contexte actuel, avec ce qui se passe en Syrie ou ailleurs, c'est lamentable. [...] Dans ces tribunes (Furiani, ndlr) il y a deux ans, j'ai connu des situations qui ne sont même pas descriptibles publiquement. Je n'irai donc pas avec mon épouse par exemple. [...] Aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il y a une volonté de politiser la rencontre. »