Le Sporting Club de Bastia s'est incliné 2-1 hier à Amiens lors de la 3e journée de Ligue 2. Une fin de rencontre marquée par des décisions arbitrales polémiques, avec un penalty accordé au SCB puis annulé, et l'expulsion de Johny Placide juste après le coup de sifflet final.

Christophe Vincent

En conférence de presse, Régis Brouard, très remonté, s'est d'ailleurs abstenu de toute réaction en ne restant que trente secondes. Retrouvez la réaction de Christophe Vincent à l'issue du match, au micro de SCB TV.

Vincent : "C'est très bizarre, très rocambolesque. On n'a pas compris. On a voulu mettre une réserve car juste avant (le penalty) je prends un coup de coude dans le nez et il ne siffle pas faute. Il voit très bien que je saigne mais il ne vient pas spécialement réprimander le joueur. Il aurait très bien pu mettre un carton jaune puisque c'est un mauvais coup ! Il se passe la même action dans la surface, il siffle penalty puis il voit que le joueur a une marque au visage. Donc pour lui, le ballon a été touché du visage et il revient sur sa décision. Ce qui n'a pas été le cas pour moi alors que j'ai pris un coup dans le nez et qu'il voit que je saigne. À un moment donné c'est compliqué. Tu as un penalty dans les dernières minutes, tu peux revenir au score et prendre un point à Amiens, on aurait été content. Au final ça te met dans une situation un peu embêtante. On n'a peut-être pas fait le meilleur match mais on aurait pu revenir avec un point.

On a eu de vraies belles occasions, ils n'ont pas été aussi dangereux qu'on l'a été. Ils ont ces deux frappes et c'est tout, c'est comme ça... Le fait de jeu fait qu'on part avec zéro point ce soir. D'autant plus qu'on était en train de pousser, on était de plus en plus dans leur camp. L'arbitre n'a pas voulu que ça se passe comme ça ce soir.

(Sur l'expulsion de Johny Placide) J'étais un peu loin, j'ai pas trop vu ce qu'il s'est passé. Des propos déplacés ? Après, je crois que c'est l'arbitre qui sanctionne le plus en Ligue 2, on savait à quoi s'attendre... Mais il ne faut pas exagérer non plus."