Invité de l'émission U Caffè de Jean Pruneta sur SCB TV, Tom Ducrocq évoque notamment la ferveur bastiaise, son ressenti sur l'arbitrage (et notamment à Amiens) et son rapport avec le Sporting.
"Il y a de la ferveur, on sent qu'il y a beaucoup de passion, que j'ai connu aussi dans le Nord quand j'étais jeune pro. Tu sens une certaine forme de pression, des attentes. Il faut montrer que tu es là, tu es pas en touriste. Il faut montrer que tu as envie d'être ici."
L'arbitrage à Amiens et au Sporting en général
"Quand l'arbitre a refusé le penalty, pour moi c'était un scandale. J'ai regardé le ralenti avec l'analyste vidéo, avec le zoom, on voit le poignet du joueur se casser. On le voit se tenir le poignet et après il tombe. L'arbitre siffle sans hésitation. Et après il y a tous les joueurs d'Amiens autour de l'arbitre. Il dit que le joueur a une trace sur le visage, alors qu'il restait au sol en se frottant la joue. Après l'arbitre dit "je me suis trompé, je préfère me déjuger"... Ce penalty arrivait dans un temps fort. (Les Amiénois) physiquement ils étaient cuits."
"Quand je jouais en réserve à Lens, je n'ai jamais pris autant de cartons qu'ici. C'est incroyable. J'étais pourtant exactement le même dans la parole, l'état d'esprit, l'engagement. J'ai toujours été comme ça depuis que je joue en senior, je n'ai jamais pris autant de cartons (qu'à Bastia). La saison dernière j'ai pris beaucoup de cartons, dès la première faute je prenais un jaune ! Je regarde les matchs en replay, certains cartons sont mérités, mais pour certains la faute est trop légère pour un carton ! On a la sensation qu'on est arbitré beaucoup plus sévèrement que les autres."
"J'ai un contrat de 2 ans, je suis très bien ici"
"J'ai un contrat de 2 ans, je suis très bien ici. Mes agents le savent, ils voient que je suis épanoui. Je ne partirai pas pour un club "égal" en Ligue 2 par exemple. Si je dois partir, c'est vraiment pour une réelle progression, pour un réel projet. Je suis très bien ici. Je préfère être bien dans mon club et dans ma tête. Je deviens presque un ancien (rire). Je suis très bien ici et pour l'instant je n'ai aucune envie d'ailleurs."
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