Comme annoncé mardi, le SC Bastia jouera à Furiani samedi face à Reims mais dans des conditions de huis-clos partiel avec la fermeture de la tribune Est. Pour autant, le SCB est toujours sous le coup de deux sursis.
« Dans un championnat aussi visionné et surveillé que la Ligue 1, nous ne pouvons pas nous permettre le moindre écart, met en garde Mathieu Cesari dans Corse-Matin. Avec un budget aussi serré que le nôtre (22 M€, ndlr) et avec tous les travaux que nous entreprenons, le moindre centime est important dans les caisses du club. »
Le Sporting a donc évité, du moins pour cette fois, de jouer sur terrain neutre. Mais il reste sous la menace des instances avec encore deux matchs de suspension avec sursis...
« Le dernier prononcé étant celui de Lens, nous sommes donc passibles de sanctions jusqu'en octobre, poursuit le dirigeant bastiais. [...] Quoi qu'il en soit, sursis ou non, le club doit rentrer dans le rang. Nous sommes dans le viseur de la LFP et on ne nous laissera rien passer. Nous sommes épiés et le moindre écart sera lourdement sanctionné. Donc même après le mois d'octobre, nous devrons rester irréprochables. »
"Rester invaincu à domicile encore longtemps !"
Quoi qu'il en soit, toutes les conditions semblent réunies pour faire vibrer Furiani cette saison. Un engouement historique qui confirme le renouveau du club depuis 2010. « Nous avons doublé le nombre de nos fidèles avec pour le moment presque 9 000 abonnements. Il faut se servir de cette énorme ferveur pour embraser notre stade. »
La chanson "Stu cantu fattu di turchinu" a par ailleurs été choisie pour être le nouvel hymne du SCB. « Il sera entonné dès la fin de l'échauffement et à la mi-temps des matchs. Cette ambiance dans nos tribunes doit être le petit plus qui va nous permettre de rester invaincu à domicile encore longtemps ! » conlut Mathieu Cesari.