Christophe Vincent évoque dans Corse-Matin, à la veille du 16e de coupe de France contre Noisy-le-Grand, l'importance du public à Furiani (4 000 supporters en moyenne) et la bonne entente qui règne au sein de l'effectif bastiais. Deux éléments importants qui participent à la bonne saison du club.

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« Face à Concarneau, dans les dernières minutes, de les entendre nous pousser sur les corners successifs, c’était important. De temps en temps, en match, si j’ai un coup de moins bien, je regarde les tribunes, j’écoute les chants et ça m’aide, ça nous aide à nous dépasser. C’est un truc de fou de voir autant de monde dans un stade pour des matches de N3. Demain, on sait que les spectateurs seront là et cela nous impose une certaine attitude... J’ai moi aussi mal vécu, même à distance, la relégation. Aujourd’hui on a la chance d’envoyer le club en 8e de finale ce qui n’était pas arrivé depuis dix ans. Il ne faut pas rater l’occasion. »

« C’est un groupe très sain. On se connaît un peu tous parce que nous nous sommes croisés dans les clubs corses. On a joué ensemble, on a joué l’un contre l’autre. Cela fait que la parole se libère facilement, sans rancune. On arrive à se dire certaines choses, les mauvais choix que l’on peut faire. C’est utile à la vie du groupe, ça nous permet d’avancer. »