Gilles Cioni revient sur la descente aux enfers du Sporting l’été dernier et sur l’échec de montée en N2 cette saison.

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« On avait connu des montées successives, ça ne fait jamais plaisir de redescendre avec son club de cœur, confie-t-il à Via Stella. Mais on était prêt à réattaquer une saison en Ligue 2, pied au plancher.

On pense qu’on va se réveiller, que ça va aller mieux, mais en fait les mauvaises nouvelles s’accumulent et il n’y a jamais d’éclaircie. Les gens n’ont pas forcément conscience de ce qu’a vécu le club à l’intersaison. Ça a été dramatique, je peux en parler je l’ai vécu de l’intérieur. Il n’y avait plus de club. On le vit très mal. »

 

Il se dit prêt à continuer pour aider le Sporting à remonter.

« J’ai des souvenirs extraordinaires, j’ai vécu des choses merveilleuses avec mes amis. Ce qu’il reste c’est l’énergie qu’on va mettre pour essayer de faire remonter le club. Il faut que j’aide le club à monter au moins d’une division pour pouvoir arrêter l’esprit tranquille. »

 

Le défenseur bastiais parle de « demi-échec » cette saison, qu’il qualifie d’année de transition.

« C’est un demi-échec. Je ne peux pas parler d’échec, ce n’est pas possible. Par rapport à ce que j’ai vécu à l’intersaison, c’est miraculeux d’être à la lutte jusqu’à deux journées de la fin. […] J’ai de suite senti que c’était une année de transition, si on était monté cette année cela aurait été un véritable exploit. »