Dans une longue interview à Foot d'avant, Lubomir Moravcik revient sur sa carrière et notamment son passage à Bastia, dont il commente la relégation en National 3.

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« Ça arrive de descendre en division inférieure comme Marseille, en Ligue 2, dans les années 90 ou Toulouse, en National, au début des années 2000. Mais là, c’est encore pire. Le nom du club a changé, ce n’est plus le Sporting d’avant et c’est ça qui me rend triste. Le Sporting Club de Bastia fait partie de l’histoire du fooball français. Là le club repart de zéro. C’est pas facile de remonter rapidement. J’aime beaucoup ce club car j’y ai vécu deux années extraordinaires. Je me retrouvais dans l’ambiance et le caractère de ce club qui m’a relancé quand Saint-Étienne est descendu en Ligue 2 en 1996. »

 

L'ex-international slovaque evoque ses deux années passées au Sporting, de 1996 à 1998, qui lui ont laissé d'excellents souvenirs.

« Mes souvenirs à Bastia sont extraordinaires. Les gens me disaient « Lubo, ce n’est pas possible que tu sois là ». Même si je ne suis resté que deux ans au club, si j’ai joué seulement 33 matchs, des supporters disent que je fais partie des meilleurs joueurs de l’histoire du club avec Claude Papi. Pour moi, ça c’est plus qu’une satisfaction. Fred Antonetti qui est un bon entraîneur a voulu me montrer que malgré mes 31 ans à l’époque je n’étais pas encore fini et que j’avais encore des choses à montrer aux supporters. J’ai marqué des buts extraordinaires, le stade était plein, il y a beaucoup de grands souvenirs. Même si la deuxième année je n’ai pas beaucoup joué car j’étais blessé, j’ai vibré quand le club a joué la Coupe de l’UEFA. J’aimais l’état d’esprit de Bastia.

A l’époque il y avait 6000 spectateurs mais c’était chaud quand même. C’était même une ambiance de fou. Derrière les grillages, ça criait. »

 

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