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Mickaël Landreau a évoqué hier sur Canal+ les incidents lors de Bastia-Lyon, qui marqueront pour lui un tournant dans l’histoire du club.

« Je ne pense pas que c’était prévisible parce que c’est grave, et je n’accepterais pas qu’on puisse dire que c’est prévisible. Pour moi, on ne fait pas ce métier-là pour prévoir des choses comme ça. En amont, on doit être capable d’organiser une rencontre qui soit différente de celle-ci. Après, on n’arrive pas à un tel évènement par hasard. Bien évidemment, il y a des éléments qui, au fur et à mesure, montrent que ça manque de pouvoir, de poigne. Et on ne peut pas accepter d’en arriver là. Je pense que c’est un problème global de pouvoir prendre des décisions à un moment donné. Et je pense qu’elles n’ont pas été prises dans le club pour arrêter tout ça. Pour moi, c’est un ensemble de choses : la police, le département, les dirigeants... Ca doit être une politique globale. D’ailleurs il y a un très bon communiqué de Gilles Simeoni pour qu’ils se réunissent. Il y aura un avant et un après. Malheureusement, c’est une catastrophe pour le club. Déjà que le club souffrait de choses comme ça et qu’il y a un travail qui doit être terrible pour pouvoir ramener une certaine sérénité. Soit les gens se mettent autour de la table pour se dire : on fait quoi du Sporting ? J’y ai vécu des moments exceptionnels, de passion, de vie. J’ai adoré jouer à Furiani. C’est un club qui ne laisse pas indifférent. C’est pour ça que le club et la Corse méritent quelque chose, c’est une île qui est fantastique. Par contre, il y a des à-côtés qu’on ne peut plus voir, ce n’est pas possible. C’est parfois trop facile de dire ça concerne une minorité. Bien sûr que 90 % des gens qui étaient au stade, ça les insupporte. »