Invité de Foot è basta ce jeudi, Anthony Agostini a évoqué les aspects financier et sportif du Sporting, avec notamment la rumeur concernant le non-paiement du salaire de Crivelli et d'autres joueurs.

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« Enzo Crivelli avait contracté une blessure à Nancy. Il était revenu contre Montpellier et avait rechuté derrière, au niveau de l’ischio de l’autre jambe. Il est parti plusieurs semaines à Fréjus-Saint-Raphaël avec l’accord du coach et du staff médical. Ça n’a absolument rien à voir avec un problème extra-sportif, l’absence d’Enzo Crivelli était d’ordre médical. C’est un des plus faibles salaires du club puisqu’il a signé pro l’an dernier. Il n’y a aucun problème de versement de salaires cette saison. Tous les joueurs sont payés rubis sur ongle. »

 

Le Directeur des services généraux du SCB est ensuite revenu sur la contestation des supporters et l’aspect financier, en affirmant que le club n’est « pas à l’agonie financière ».

« La contestation dure depuis plusieurs années. Mon but n’est pas d’être le démineur du club, j’ai un rôle de pivot entre les dirigeants et les supporters. Il est important de finir la saison de la meilleure façon avec le maintien en Ligue 1. La solution passera avant tout par le terrain. Même si on conteste le club, il faut qu’on se batte sur cet objectif primordial qui est le maintien en Ligue 1.

Le collectif Populu Turchinu est pour le départ des dirigeants, cette logique dépend d’éventuels repreneurs. Il y a des revendications qui se font via le CSSCB notamment et d’autres supporters. Un travail de transparence est fait, j’ai toujours milité pour la transparence au club. On a commencé à transmettre des documents. Le club n’est pas à l’agonie financière comme certains se plaisent à le dire. Si le club descend en Ligue 2 il sera pérenne, car on a fait un travail important depuis 2 ans, en 2015, où il y avait eu une alerte de la DNCG avec une rétrogradation à titre conservatoire. C’est de là que date la fracture ouverte avec les dirigeants. Le club a respecté toutes ses dettes auprès de l’URSSAF, le document qui en atteste a d’ailleurs été fourni à des supporters (CSSCB, ndlr). En termes budgétaires, si nous sommes rétrogradés, les droits TV seront divisés par 3, mais il y a aussi un mécanisme d’aide à la relégation depuis l’année dernière. Ce qui représente 2 M€ garantis pour le club qui descend, plus 500 000 € par année passée en L1. Ce qui ferait 4 M€ garantis en cas de descente.

On a notre maintien entre nos mains. On va à Dijon et on reçoit Lorient notamment. Je suis confiant, on n’a pas le droit de laisser tomber le club. Il faut continuer jusqu’au dernier souffle de vie et se battre pour le maintien. Le public a joué son rôle parfaitement. »