Ciccolini

François Ciccolini est revenu dans Team Duga sur RMC, sur l'affaire Balotelli et notamment son altercation avec le joueur italien. L'entraîneur bastiais explique sa colère suite à une insulte envers sa mère proférée par Mario Balotelli.

« Je ne voulais pas polémiquer mais je vois qu'on dit n'importe quoi, j'ai laissé faire mais maintenant je tiens à m'exprimer. Quand mon équipe s'échauffe, je ne vais jamais sur le terrain. Je ne l'ai su qu'après le match (les cris de singe, ndlr). Je pense que des imbéciles ont pu faire ça, et ça nous porte tort. Je me suis expliqué aujourd'hui avec mon groupe par rapport à ce qu'il s'est passé dans les tribunes, et par rapport à Mario Balotelli (dans le couloir à la mi-temps, ndlr). On en a parlé et il n'y a pas de soucis de ce côté-là. »

 

"Ma mère n'a pas fait le métier dont parle M. Balotelli"

« Concernant Mario Balotelli, je conçois que Balotelli soit énervé, hors de lui-même et qu'il ait pété un câble. Si vous regardez les images, est-ce moi qui parle à Balotelli ou c'est lui ? Il m'a parlé avant. S'il m'avait insulté personnellement, je n'aurais rien dit. Mais il ne faut pas insulter ma mère, qui a 80 ans. Elle n'a pas fait le métier dont parle M. Balotelli. C'est pour ça que j'ai pété un câble. Je ne voulais pas polémiquer, mais des gens disent n'importe quoi. On doit faire la police dans notre stade. Quand je dis "où tu te crois ici", c'est par rapport à l'insulte sur ma mère. Car ma mère il ne va pas l'insulter, ni ici ni ailleurs ! Je ne parlais pas de ce qui s'était passé dans les tribunes, car je ne savais pas. S'il m'aurait insulté personnellement, je n'aurais rien dit. Mais il ne faut pas employer des mots en italien qu'on comprend aussi bien que lui. Mon droit de réserve ? Si j'insulte votre mère, on verra quel droit de réserve vous allez avoir. Sur le coup, ça fait mal quand on entend une insulte sur sa mère. Pourquoi il m'a parlé ? Je ne comprends pas. Je pense que les responsables seront interpellés. Que Bastia soit sanctionné mais justement, comme les autres. »