Retrouvez les propos de Dumè Guidi en conférence de presse sur SCB TV à la veille du déplacement à Nancy, comptant pour la 12e journée de Ligue 2.

Dumè Guidi

"Il faut repartir au combat dès demain, mettre les ingrédients qu'il faut face à une équipe qui est un peu en difficulté comme nous, mais qui a un peu plus de points. Il faut repartir au travail et ne rien calculer de ce qu'il s'est passé ce week-end avec ce match annulé face à Laval.

Je ne pense pas qu'on manque de grinta, il nous manque ce but. Je pense qu'il faut qu'on se libère, arrêter de calculer tout ce qui se passe. C'est sûr que la situation est compliquée mais si on commence à calculer tout ce qui se passe, on arrête dès maintenant. Je pense que dès qu'on va faire une victoire, les matchs d'après seront plus faciles.

Je ne sais pas si j'ai les bon mots, après je parle dans le vestiaire comme je le sens et comme je le pense, parfois je peut être dur ou peut-être pas assez, mais en tout cas j'essaye de faire comprendre à tous les joueurs. Parce que c'est mon rôle et c'est notre rôle à nous joueurs corses de faire comprendre dans quelle situation on est. C'est assez compliqué je l'ai déjà vécu, ce n'est pas facile. Les mots on essaye de les avoir, après il n'y a pas que les mots, qu'on soit Corse ou pas Corse, il faut que les actes suivent sur le terrain.

On a discuté jeudi longtemps dans le vestiaire, il ne faut pas oublier dans quelle situation on est. À l'heure actuelle c'est catastrophique, il faut mettre tout ce qu'il faut. Il faut repartir de l'avant, arrêter de calculer le but, pas le but, l'arbitrage pas l'arbitrage, même si l'arbitrage on le sait c'est compliqué ça fait un certains temps, chaque année c'est compliqué. Travailler, travailler et enchaîner les résultats, chose qu'on n'a pas fait cette saison.

La frustration c'est normal qu'elle y soit avec les résultats qu'on a. On ne fait pas que des mauvaises choses. Il ne faut pas tomber dans la sinistrose. Je n'ai pas vu une équipe qui nous a surclassé, peut-être Guingamp à domicile mais les 3 buts ce sont 3 cadeaux et j'en suis dedans. On travaille, il n'y a pas de tricheurs. Il n'y a personne qui triche, on travaille. Il faut évacuer cette peur de quand on ne marque pas, de peur d'en prendre un, quand on en prend un de peur de ne pas savoir réagir. Il faut surtout avoir cette rébellion.

Il peut y avoir la qualité qu'on veut, s'il n'y a pas d'état d'esprit et de mentalité, on ne va nulle part. Je pense que les supporters ont été très gentils dans la situation où on est, il y a un certain temps ça aurait bien grogné, là c'est quand même assez tranquille. Ça fait partie des choses qu'on essaye de faire comprendre aux jeunes, que si ça continue ça va être un peu plus compliqué. Les supporters on le sait, ils sont derrière nous.

À l'heure actuelle on ne peut pas aller plus bas. On ne peut que prendre des points.
Ça fait des décennies que le Sporting voyage mal. Ce qui m'a le plus dérangé contre Troyes, c'est de ne pas avoir cet état d'esprit de révolte, d'essayer de changer les choses dans la seconde mi-temps. Le coach je sais qu'il vous a parlé, qu'à la mi-temps il avait vu des morts devant lui. C'est un peu ce qui s'est passé mais quand on rentre sur le terrain, il faut faire en sorte de renverser les choses. Il faut faire en sorte de retrouver toutes ces joies de l'année dernière quand on a eu des résultats à l'arrachée. Ça c'est sur que ça manque et il faut faire en sorte de retrouver tout ça."