Retrouvez les propos de Benoît Tavenot en conférence de presse à la veille du déplacement à Grenoble, à l'occasion de la 8e journée de L2. L'entraîneur bastiais a annoncé qu'il restera à son poste jusqu'à la fin de la saison et a évoqué la piste Wahbi Khazri.

Benoît Tavenot

"Il reste 27 matchs, ma volonté est de montrer ma sale tête sur les 26 autres prochaines conférences de presse. Je serai là jusqu'à la fin. On va se sauver. Ça va être un long chemin.

On mérite mieux mais on ne peut pas s'en contenter. Ce n'est pas possible que ça dure en faisant ce qu'on fait. On a fait de grosses erreurs sur la fin de match (contre Rodez).

Athlétiquement, on a fait notre meilleur match de la saison contre Rodez. Le problème n'est pas athlétique. [...] Yahya Bathily entre à la 63e et se blesse au genou à la 66e. De la 66e à la 80e, on joue (avec un joueur en moins). Il y a trop de monde sur le banc et en tribune pour que l'information ne m'arrive pas. Et ça a été pénalisant, jusqu'à ce que le genou explose complètement. On a joué à 10 dès ce moment, puis on fait des erreurs individuelles qui nous coûtent 3 buts... On a vu un très bon Sporting en première mi-temps, et un bon Sporting sur le début de la 2e mi-temps.

Aujourd'hui il ne faut pas regarder le classement. L'objectif est de regagner une première fois, de rattraper une première équipe, puis une seconde, puis une troisième. Étape par étape. Vous gagnez 2 matchs d'affilée, vous revenez à flot. Avec le départ qu'on a fait, c'est sûr que l'air, il va falloir aller le chercher. Il faut être prêt à batailler de longs mois, tous ensemble."

 

Wahbi Khazri

"Wahbi, ça fait très longtemps qu'on en discute. Je l'ai eu au mois de juin, il m'a appelé. Je lui ai dit : "si tu n'as rien et que tu veux te préparer, viens". La décision lui appartient. Ca serait une bonne opportunité pour le club, c'est une évidence. Après, il a vécu une saison très difficile l'année dernière. Il connaît le club, comme moi. On a eu des contacts un peu plus avancés. L'histoire n'est pas financière, c'est une question de se la sentir. Le joueur sait depuis le départ que les portes lui sont grandes ouvertes. [...] Je pense qu'on a les moyens de relever la tête. S'il faut du renfort, il y en aura. On n'est pas fous non plus. Il faut un joueur qui nous apporte quelque chose de très net sur le terrain, qui mette tout le monde d'accord."