Dans une interview à Corse Matin, Michel Moretti revient sur la saison du Sporting et depuis sa prise de fonction au poste d'entraîneur fin janvier, aux côtés de Lilian Laslande. Il évoque également la fin de saison, Frédéric Antonetti et la suite de sa carrière d'entraîneur.

Michel Moretti

"Je suis fier de voir les joueurs être autant impliqués, cela prouve qu’ils sont attachés au club. J’ai toujours dit que ce n’était pas pour moi ou pour eux, mais pour le club."

 

Avec 9 points d'avance sur le premier relégable à trois journées de la fin, Bastia a quasiment acquis son maintien, même si ce n'est pas encore fait mathématiquement. Pour autant, le mot d'ordre et de finir la saison au mieux pour préparer celle qui se profile.

"Les trois derniers matches, on va essayer de les gagner. La dynamique de la fin de saison servira à la reprise. L’an passé, après la très bonne saison, cela ne s’est peut-être pas réalisé parce qu’il y a eu un gros turn-over. Ce n’était plus la même équipe. Mais maintenant, si on finit bien, l’entame du prochain championnat sera meilleure. Avec un groupe qui aura pris conscience de ce qu’est le Sporting, des valeurs que l’on doit mettre sur le terrain."

 

Frédéric Antonetti

"Il a commencé un travail avec le président pour dessiner les contours du SCB 2024-2025. Mais il n’a jamais été intrusif dans le quotidien, il nous a par ailleurs témoigné sa confiance en soulignant notre travail. Il n’a pas souhaité s’immiscer dans la vie du groupe, et c’est très intelligent de sa part, car cela aurait pu perturber les joueurs. Je suis convaincu que c’est quelqu’un qui sera indispensable au SCB dans les années futures."

 

Michel Moretti évoque également sa carrière d'entraineur, avec l'objectif d'obtenir les diplômes nécessaires et notamment le BEPF (Brevet d'entraîneur professionnel de football) en ligne de mire, qu'il devrait obtenir plus rapidement sans effectuer le cursus normal.

"Je devrais certifier mon DES au mois de mai. Il y a eu un changement dans la loi, en ouvrant le champ des possibles sur les VAE (Validation des acquis de l'expérience). Pierre Sage (entraîneur de Lyon ndlr) en a profité. Aujourd’hui, il y a moins de prérequis qu’auparavant en termes d’années d’expérience pour demander une validation d’acquis, mais il faut avoir été dans une situation professionnelle pendant un certain temps. Ce qui est mon cas, puisque j’aurai fait 16 matches sur le banc. Je pourrai monter un dossier d’éligibilité pour obtenir mon BEPF sans réaliser le cursus normal."

 

De quoi envisager dans un avenir proche de continuer au SCB ?

"Quant à mon avenir, je reste serein, les discussions avec les dirigeants sont claires, la balle est dans le camp du président, mais je pense que l’on aura prochainement une réunion pour clarifier ma situation."

 

L'interview sur Corse Matin : cliquer ici.