Retrouvez les propos de Benoît Tavenot en conférence de presse ce jeudi sur SCB TV, à la veille d'un match très important du Sporting contre Laval (11e journée de Ligue 2), pour enfin trouver le chemin de la victoire et lancer la saison.

"Les supporters qui ne sont pas contents c'est normal, on n'est pas contents avant. Par contre pendant le match, comme ils l'ont toujours fait, pendant on pousse, on donne tout. Et s'il ne faut pas être content après, on n'est pas content après. Ça il n'y a pas de souci. Et je comprends le ressenti, je le comprends presque plus que tout le monde mais pendant le match, on a sacrément besoin du stade, et pas que sur un match, sur tout ceux qui restent. La réalité c'est qu'on a besoin d'eux. Ils ne sont pas contents avant, ils ne sont pas contents après, ils ont totalement le droit.
Mais est-ce qu'on n'est pas devenus tous trop gentils ? La réalité c'est qu'on est trop gentils. Il se passe des choses là qui ne se passaient pas il y a 10 ans, il y a 15 ans. Et il y a 40 ans il n'y avait même pas de match, le stade il brûlait. On est tous trop gentils, la gentillesse c'est fini. Elle y est toujours la banderole anti fair-play quelque part ? Il va falloir qu'on rentre avec."
L'entraîneur bastiais a par ailleurs évoqué les banderoles déployées par les supporters au stade Armand-Cesari et au centre d'entraînement.
"J'ai demandé à ce que les banderoles restent, sauf celle qui est nominative. Et tant que le vent le permettra j'espère que les banderoles resteront. J'ai 17 ans de club, j'en ai vu quelques-unes des banderoles, ça fait partie de l'histoire du club. Je n'ai rien trouvé de choquant, mis à part la banderole nominative qu'on a enlevé, j'ai tenu à ce que les banderoles restent. Et puis ils n'allaient pas mettre des banderoles "Gloria à voi", aujourd'hui on est derniers avec 4 points donc moi je comprends tout. J'ai dit ce matin aux joueurs après les banderoles : "J'ai 17 ans de club, des banderoles j'en ai vu. Après un match de D2, un 0-3 contre Clermont quand Michou Padovani faisait l'intérim, on a pris des gros cailloux sur la tête et la voiture, donc je sais comment tout ça se termine, je connais les bons moments et les mauvais moments". Je leur ai dit : "Aujourd'hui on vous dit attention, mais tout le monde est avec vous. Les banderoles sont gentilles.""