Le SC Bastia a été battu à Troyes (1-0) ce vendredi, lors de la 10e journée de Ligue 2, malgré avoir joué en supériorité numérique depuis la 22e minute. Le Sporting s'est toutefois vu refuser injustement un but de Guevara qui avait franchi la ligne de but (53e). Victime d'un choc violent, Amine Boutrah est sorti sur blessure, désorienté, à l'heure de jeu, le joueur adverse ne recevant qu'un carton jaune. Des décisions arbitrales qui ont fait fortement réagir le président Claude Ferrandi au micro de beIN Sports.

Claude Ferrandi

"Je ne vais pas faire le déroulé du match, mais le déroulé de ce qui se passe depuis le début de saison. C'est des fautes et des penaltys pas sifflés pour le Sporting, des cartons rouges qui ne sont pas mis aux adversaires. J'espère quand même qu'on va s'en rendre compte dans les instances maintenant, quand on voit les images telles qu'elles sont. On ne peut pas continuer comme ça. On va dire que je suis en colère, que c'est l'émotion du match. Non ce n'est pas l'émotion du match, c'est l'émotion de tout le début de saison. Les choses que je dis sont concrètes, vérifiables. Il y a des observateurs qui viennent voir les arbitres et qui notent. Ils disent : "on a noté". Le problème est que ça n'arrange pas les matchs d'avoir des notes après. Il y a vraiment un gros problème.

Je suis navré, (les arbitres) ne sont pas du tout en adéquation. On est toujours en train de dire : "il faut faire attention aux arbitres, on peut se tromper". Je suis d'accord, on peut se tromper, mais on ne peut pas se tromper 10 fois d'affilée. À un moment donné il faut que ça s'arrête. Il faut me dire clairement ce qu'on veut et arrêter de jouer, ça devient vraiment pénible. On joue avec l'avenir de beaucoup de gens. La situation est très grave, au-delà du foot, des résultats, de la situation du Sporting.

Le Sporting s'en sortira, je peux vous promettre que personne ne va lâcher. Mais on ne peut pas être comme ça. Qu'est-ce qu'on veut ? On veut mettre la tête sous l'eau ? Franchement il y a un gros problème."