Au lendemain de son expulsion face à Pau (1-1) suite à un accrochage avec le joueur palois Jordy Gaspard, Benoît Tavenot est revenu dans Le Parisien sur son geste, qu'il dit regretter.
L'entraîneur bastiais déplore néanmoins le déferlement médiatique qui s'en est suivi et la mauvaise image qu'il a pu donner du Sporting. Risquant six mois de suspension selon L'Équipe, Benoît Tavenot indique qu'il assumerait un éventuel licenciement pour faute grave.
"Bien sûr que je regrette ce que j’ai fait. Mais de là à ce qu’on parle de moi partout depuis hier soir… Ce matin, j’ai lu des termes comme « inqualifiable » à mon égard. Il n’y a pas de choses plus graves dans le foot français qu’une embrouille entre un entraîneur et un joueur de Ligue 2 ? Inqualifiable, c’est la gestion du foot français qui a mis beaucoup de clubs en difficultés financières…
Ce qui s’est passé, c’est entièrement de ma faute. Si ça s’était passé 10 mètres plus loin, il n’aurait rien eu. Là, Gaspar a joué le vice, il était dans son rôle. J’arrive fort, il se jette et quand il se jette, je le prends. Une fois par terre, je le relève et le tire comme un point mort. Lui, il va au bout du truc… Je lui dis « tu plaisantes, qu’est-ce que tu fais ? ». Mais tout de suite, je sais que j’ai fait une grosse connerie."
L'image donnée du club
"Ce qui me met surtout en colère, c’est par rapport à l’image que j’ai donnée du Sporting. Les gens vont encore parler en mal du club à cause de moi. Cette saison, on montre des bonnes choses dans le jeu, on fait avec nos moyens. Mais dès qu’on parle de Bastia, c’est pour ce qu’il se passe autour du terrain. Ça, ça me gêne."
"Si un salarié fait ce que j’ai fait, il est licencié pour faute grave"
"Ce matin (samedi), on a fait le décrassage et je n’ai pas encore rencontré mon président. Dans une entreprise normale, si un salarié fait ce que j’ai fait, il est licencié pour faute grave. Si cela doit m’arriver, j’assumerai car je suis quelqu’un qui assume ses actes."