En conférence de presse ce dimanche, à la veille du premier match de la saison à Metz, Benoît Tavenot a livré ses impressions avant la rencontre.
"J'ai été surpris positivement (du match amical à Angers), notamment dans l'animation défensive. On a été très bien organisés, très généreux, on a récupéré beaucoup de ballons. C'est peut-être un match référence au niveau de l'animation défensive, je ne pensais pas qu'on serait prêts.
C'est une autre histoire demain à Metz, contre une animation différente. Mais si on garde les ingrédients d'engagement, de rigueur et de maîtrise, on a tout pour faire un bon match demain. [...]
On aborde ce match avec de l'ambition mais aussi avec beaucoup d'humilité. On a vraiment l'ambition de bien démarrer. À titre personnel parce que je retourne à Metz, pour Fred car c'est son anniversaire lundi, et pour le Sporting car c'est important de bien démarrer ce nouveau cycle. [...] Je n'y vais pas avec un esprit de revanche. Je suis très content d'aller dans ce stade, de revoir certaines personnes, et je serais très content de revenir avec des points."
Benoît Tavenot a également évoqué l'impact de la baisse des droits TV sur le Sporting.
"Je pense qu'on a moins de difficulté que certains clubs. Pourquoi ? Parce qu'avant on n'avait pas d'argent, maintenant on n'a toujours pas d'argent (rires). Les clubs les plus impactés sont ceux qui ont beaucoup d'argent des droits TV. Bien sûr on perd de l'argent, mais à notre échelle c'est moins problématique. À ce jour ça ne nous a pas bloqués sur ce qu'on voulait faire. On fait avec ce qu'on a et il faut faire bien avec ce qu'on a."
L'entraîneur bastiais est aussi revenu sur la problématique des matchs de Ligue 2 programmés en grande partie le vendredi, ce que déplorent les supporters et le club.
"Le problème de jouer le vendredi, c'est par rapport aux supporters. Pour moi ça ne change pas grand-chose, mais ça change tout pour les supporters. C'est un problème. J'ai vu hier que la grève des supporters était très suivie. Pour avoir connu l'année dernière le championnat de National dans des stades vides, c'est pénible pour les entraîneurs et les joueurs."