A l'occasion du match entre Bordeaux et Bastia ce soir au stade Matmut Atlantique, nous avons posé quelques questions à Girondins4ever, un site dédié au Girondins de Bordeaux. Merci à eux pour leur disponibilité.
- Avant le match de ce samedi, Bordeaux est 12e au classement, à 6 points de la zone rouge mais aussi à 6 points de la 5e place synonyme de play-offs. Comment voyez-vous votre fin de saison ?
« Bordeaux est tout simplement impossible à pronostiquer cette saison, puisque souvent quand on les attend ils loupent la marche, et quand on ne les attend pas ils réussissent une bonne performance. En tout cas, l’important, et même si ça fait mal de le dire, c’est de se maintenir rapidement, et ensuite qui vivra verra, mais on ne se fait plus d’illusions pour les barrages car il faudrait un sans-faute. Et pourquoi Bordeaux le réaliserait maintenant ?! »
- Quels sont les points forts et les points faibles de Bordeaux ?
« On n’a pas forcément de points forts ni de points faibles. On est une équipe de milieu de tableau cette saison, et donc une équipe moyenne. L’attaque ne marque pas assez, et la défense prend trop de buts. Allez, peut-être que notre milieu à trois est intéressant, et que notre gardien Kalle Johnsson nous a fait gagner des points. Mais pas plus ».
- Quels joueurs bordelais peuvent faire la différence ?
« Zuriko Davitashvili est revenu requinqué de sa qualification pour l’Euro avec la Géorgie. Pedro Diaz est un joueur complet au fil des matches. Et Danylo Ignatenko a un jeu et une mentalité qui correspondent à la Ligue 2. Après, faire la différence, il faudra qu’au moins un joueur la fasse, peu importe qui, face à votre défense qui sera surement composée de cinq joueurs, et un bloc bas ».
- Au match aller, Bastia l'avait emporté 3-1. Comment avez-vous perçu le Sporting sur ce match ?
« Egal à lui-même. Avec les valeurs d’abnégation, de courage, de combativité qui caractérisent cette équipe et qui font son identité. Et qui, évidemment, correspondent à ce qu’est la Ligue 2. A l’inverse, Bordeaux n’a pas su mettre une once de ces ingrédients. Alors, forcément, nous n’avions aucune chance de l’emporter. On est arrivés en victimes en Corse ».
- Il existe un "contentieux" avec Bordeaux depuis la saison dernière (après le match retour), entretenu cette saison entre Riera et Brouard. Ça s'annonce comment pour vous ?
« Non... Ne nous inventons pas des rivalités qui n’existent et n’existeront pas. Il s’agit d’un instant T, de l’animosité, des propos entre deux hommes aussi, qui mettent un peu de piment dans un monde médiatique parfois aseptisé. Personne n’en ressort vraiment grandi, mais ça met de l’animation, cela divertit. Et tant mieux. Mais il n’y a aucun contentieux entre nos deux clubs ».
- Quel regard portez-vous sur le SC Bastia ?
« C’est un club qui a eu le mérite de repartir de tout en bas, de reconstruire en partie avec des bases saines, des supporters aussi, pour gravir les échelons à vitesse grand V. Bastia fait partie, de par ce parcours, et ses valeurs, du paysage du football français ».
- Votre pronostic pour ce samedi soir ?
« Puisque Bordeaux a tendance à faire l’inverse de ce qu’on espère ou attend... On serait presque tentés d’hurler et souhaiter une défaite. Ils sont impossibles à pronostiquer, vraiment... ».