Selon L'Equipe, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a rejeté hier les arguments du SC Bastia, qui avait saisi l'instance suite au retrait d'un point au classement par la Commission de discipline de la LFP le 17 janvier.

SCB QRM

Pour le CNOSF, le Sporting n'aurait pas mis en œuvre de moyens suffisants "en amont des incidents" et n'a pas appréhendé "l'auteur des propos racistes" lors du match contre Quevilly-Rouen le 16 décembre.

 

La décision du CNOSF :

« S'agissant des mesures mises en oeuvre en amont des incidents par le club requérant, il résulte du dossier que le supporter bastiais ayant prononcé les propos racistes à l'encontre de l'arbitre assistant n°2 faisait partie d'un groupe de trois supporters qui ont pu quitter leur place en tribune pour se déplacer librement le long de la main courante et prendre à partie l'arbitre assistant n°2 évoluant sur la ligne de touche », est-il notamment écrit dans la décision rendue jeudi.

Force est de constater que les mesures dont se prévaut le club requérant étaient à tout le moins insuffisantes en ce qu'elles n'ont pas permis d'éviter ce déplacement intempestif, et ce, alors même que trois stadiers se trouvaient à proximité de l'arbitre assistant victime des propos racistes.

L'auteur des propos racistes n'a pas été appréhendé par les stadiers bastiais et que ce dernier a pu quitter le stade sans encombre. L'annonce micro réalisée par le speaker du stade a envenimé la situation puisqu'elle a été le déclencheur d'un surincident, le public réagissant par des chants hostiles contre les arbitres.

(La conciliatrice du CNOSF) ne peut qu'approuver les mesures de prévention mises en œuvre par le club après la rencontre du 16 décembre 2023 pour lutter contre le racisme en son sein" mais regrette que le SC Bastia "ait attendu la survenance de tels incidents, et ce, alors même qu'il a déjà été sanctionné par le passé pour des faits en lien avec des comportements racistes adoptés par ses supporters". »