La Fédération a décidé hier que le match Bastia-Borgo - Sporting se jouerait à Armand-Cesari, faute de places suffisantes pour accueillir les nombreux supporters du SCB au stade Paul-Antoniotti. Une inversion de match qui pourrait être délicate à appliquer pour les prochaines rencontres au nom de l'équité sportive.
"On peut imaginer que le club receveur donne un quota de 300 à 500 places au Sporting, déclare J-R Moracchini, président de la Ligue corse, dans Corse-Matin. Que celui-ci les vende à ses supporters jusqu'à 24 heures avant le match. Et puis ensuite c'est complet, il faudrait le dire, communiquer, pour éviter tout problème."
Une idée qui laisse perplexe le président du Gallia-Lucciana, M. Santini : "Ça risque de créer des problèmes d'avoir autant de monde et pourtant nous avons une belle enceinte. On serait d'accord pour inverser, mais effectivement, c'est la position des clubs du continent qui va compter."
Comme le signale Léon Galli, co-entraîneur d'Aubagne, actuel leader du groupe Corse-Méditerrannée. "Nous ne sommes pas au courant de ce problème. Jouer quatre matchs de plus à domicile, oui, ça pose question. Surtout que nous avons nous aussi des ambitions de montée. Par contre on a été étonné de voir le match Bastia Borgo-SCB programmé cette semaine, puisque le premier match en retard du Sporting, c'est justement contre nous. La logique aurait voulu que l'ordre soit respecté, non ?"
Enfin, l'avis de Pierrot Antoniotti, le nouveau DOS du Sporting : "Il y a un gros point d'interrogation pour ces déplacements... Pour jouer à l'Étoile, à Lucciana, à L’Île-Rousse, il y a la possibilité pour les maires de prendre un arrêté afin d'augmenter la capacité de leurs stades. Nous, dans les textes, on a droit à 5 % des places. S'il faut jouer dans ces stades, on communiquera auprès des supporters, on expliquera. Mais c'est vrai que pour nous, c'est un problème."
La solution est encore loin d'être trouvée...