Jean-Louis Leca revient dans Le Parisien sur les sanctions de la LFP après Bastia-OL, mais aussi sur la mauvaise saison actuelle du Sporting.
« J'ai entendu que Bastia s'en sortait bien. Non ! Quelque part, on donne raison aux fauteurs de troubles. Nos adversaires directs auront droit à 38 matchs pour se sauver et nous à seulement 37 alors que nous ne sommes en rien responsables de ces débordements intolérables.
J'ai toujours dit que nous étions une famille, mais il faut dire la vérité : la famille se désolidarise. J'avais cette crainte et c'est arrivé. En 2004, j'avais connu le même climat et l'équipe avait lâché. Il y avait des clans. Aujourd'hui, c'est l'équipe qui tient le club ! […] La passion ne donne pas tous les droits. Certains, parce qu'ils étaient là en National, se croient tout permis. Mais la fidélité n'autorise pas la prise d'otages. »
Le gardien bastiais évoque par ailleurs une faillite collective du club pour expliquer la situation actuelle du Sporting.
« (Le principal responsable si Bastia est dernier ?) Nous ! Moi, je suis le gardien du dernier de Ligue 1, donc je suis coupable. Le président est aussi responsable car le recrutement a été raté. La cellule de recrutement aussi s'est trompée. Si l'entraîneur a été remplacé, c'est qu'il avait des torts. Tout le monde fait des erreurs. Ce qui compte, c'est de les réparer. Mais plus tard. En juin, on verra qui il faut dégager : un président, un recruteur, une secrétaire ou un gardien de but. »