Le président Claude Ferrandi s'est exprimé ce mardi sur SCB TV sur divers sujets concernant l'actualité du club, notamment le départ de Benoît Tavenot et Frédéric Antonetti, la politique sportive et l'objectif maintien, ou encore la recherche d'un nouvel entraîneur qui succédera à Michel Moretti qui assure actuellement l'intérim.

"Concernant Benoît, on a estimé que son départ était inéluctable. Parce qu'on a estimé que quelque chose devait changer, on se rendait compte qu'on était dans une situation qui devenait de plus en plus difficile à vivre. [...] Il a fallu prendre une décision pas facile, humainement c'est très difficile. Mais ces décisions sont prises dans l'intérêt du club.
Benoît n'a jamais proposé sa démission. Il avait retrouvé un esprit combatif depuis un certain temps. Benoît est un passionné du club. Jusqu'au bout il a essayé de trouver des solutions."
La contribution de Benoît Tavenot et Frédéric Antonetti
"Fred s'est exprimé. Il faut retenir le travail accompli par ces deux hommes. Frédéric est arrivé avec une mission : mettre en place une politique sportive. Chose qui a été faite. Fred a été d'une grande aide pour le club. On peut reprocher le manque de résultats qui sont peut-être imputables à cette politique.
J'estimais que le club avait besoin de stabilité. C'est pour ça que j'ai apporté mon soutien au plus que je pouvais le faire dans cette politique et dans le travail de ces hommes. Pour que le club soit stable et arrive enfin à quelque chose de pérenne. Force est de constater que ça n'a pas fonctionné."
Une politique sportive toujours d'actualité
"Il faut continuer à avoir la vision à moyen-long terme pour le club, pour trouver la bonne formule. Pour que le club puisse performer sur le terrain et puisse assurer ses finances au travers d'une politique sportive. Chercher des jeunes, les faire grandir et qu'ils jouent avec l'équipe première ou qu'ils soient vendus. Tout ça n'est pas remis en cause. C'est un projet de club, pas le projet d'une personne. C'est très difficile de trouver un équilibre.
Aujourd'hui on a une mission : entrer dans une position de combat, pour maintenir le club le plus rapidement possible et se remettre au travail de façon plus sereine. Pour rétablir ce projet-là, en y apportant un peu plus d'équilibre là où ça le nécessite."
L'importance de la formation
"La formation est toujours au cœur du projet. C'est pour cela que j'ai fait en sorte que le club dispose enfin d'un centre d'hébergement. Parce qu'on a une vision à long terme. Beaucoup de gens travaillent pour ce centre de formation. Et on va continuer de faire en sorte qu'il se développe."
L'objectif maintien
"La situation impose que (la nomination d'un nouveau coordinateur sportif) ne soit pas la priorité. La priorité est de se concentrer sur notre équipe première. La mission est de maintenir le Sporting le plus rapidement possible. Je suis persuadé qu'on a les moyens de terminer cette saison en milieu de tableau."
La recherche d'un nouvel entraîneur
"Il faut rendre hommage à Michè Moretti et au staff, qui acceptent une mission pas évidente. Il y a un délai d'un mois pour nommer un entraîneur diplômé. C'est un travail que j'ai déjà entamé depuis quelques jours. J'ai des discussions avec des coachs, des candidats ou que j'ai contacté moi-même. Il faut trouver le bon profil, que ça corresponde à une mission pour les deux tiers de la saison qui reste. De maintenir le club avec les forces en présence, et de voir par la suite avec ce coach s'il y a besoin de renforts et de moduler cet effectif. Il y a beaucoup de candidatures. Il faut que ça corresponde au Sporting et à la mission, sur le long terme. Pas tous ne seront capables d'aller au bout de cette mission."
Le cas du match Bastia-Laval
"Laval est un club avec lequel on s'entend très bien. J'ai d'excellentes relations avec le président. Mais ce qui nous a mis un peu en rogne, c'est quand on était dans une phase d'attente de leur voyage, de leur arrivée pour jouer notre match à 20h00 à Furiani. Et dans cette phase d'attente, on a la mauvaise surprise d'apprendre que Laval, à 14h30, a décidé d'aller s'entraîner dans leur centre d'entraînement. J'ai mal vécu de se retrouver dans cette situation. Quand vous vous entraînez à 14h30 un jour de match, c'est que vous n'allez pas jouer le match. On ne s'entraîne jamais l'après-midi d'un match. C'est là qu'il y a de l'incompréhension chez nous. La Commission des compétitions prendra sa décision ce mercredi.
On doit aborder notre match vendredi contre Reims de la meilleure des manières. Avec la bonne agressivité, le bon état d'esprit. Avec autant de cœur qu'on a mis pour cette victoire contre Clermont."