Le Sporting Club de Bastia a pris un point hier face au dauphin Lorient (0-0), à l'occasion de la 14e journée de Ligue 2. Une rencontre marquée par l'expulsion de Janneh à la 32e minute et celle de Roncaglia dans les arrêts de jeu, et par une interruption de plus d'une demi-heure pour des jets de projectiles.

Dumè Guidi

Retrouvez les réactions d'Anthony Roncaglia et Dumè Guidi hier au micro de NRJ Corse.

 

Dumè Guidi :

"Je suis sorti avec des crampes, c'est normal, ça fait presque 13 mois que je n'ai pas fait 90 minutes. J'aimerais essayé d'aller jusqu'au bout mais quand je n'arrive plus à sauter, j'ai dit que je voulais sortir.

On savait qu'il y avait beaucoup d'attente autour de nous deux (D. Guidi et A. Roncaglia), on a répondu présent. On fait match nul contre Lorient, ce n'est pas donné à tout le monde même si c'est à domicile. À 11 contre 11, je pense qu'on peut faire quelque chose de mieux. On peut être satisfait du match qu'on a fait tous les deux et collectivement. C'est le travail collectif de tout un groupe qui a payé ce soir.

C'est à nous de faire passer le message, on est chez nous les insulaires. Les jeunes du club ont assimilé les choses comme il fallait. Mais c'est à nous quand même tous les week-ends de répéter les choses, de faire en sorte que les valeurs et la mentalité du club priment au-dessus de tout. Ce soir si on n'a pas cette mentalité, on peut finir à 0-4 surtout à 10 contre 11. Au final, avec la mentalité et le stintu, on arrive à faire match nul.

Pour toutes les équipes qui descendent de Ligue 1, c'est un test (de jouer à Bastia). Furiani ce n'est pas comme ailleurs, on l'a vu encore ce soir. Même si je pense que c'est encore un peu abusé ce qu'il se passe sur l'interruption du match. Les équipes qui viennent ici nous craignent, il faut qu'elles continuent à nous craindre. Et nous on doit garder cette invincibilité jusqu'à la fin de la saison.

L'interruption du match, c'est d'abord pour un jet de briquet, puis pour un jet de frites et de bière. J'ai demandé à l'arbitre si au Vélodrome ou dans d'autres stades, il ne se passait pas les mêmes choses. Il m'a répondu qu'il n'y avait qu'ici qu'il voyait ça... Je ne vais pas trop m'attarder sur l'arbitrage. Je pense que ce soir il a été correct quand même, même s'il n'a pas su gérer ce petit truc. J'aimerais qu'on arrête d'avoir des clichés sur Armand-Cesari, car jamais quelqu'un n'est reparti mal en point de ce stade."

 

Anthony Roncaglia :

"Je n'ai pas trop réfléchi. Il est parti, c'était la fin, il fallait le faire. On est reparti avec un point tant mieux. Sinon au aurait pris ce but, on aurait courru pour rien.

Les matchs comme contre le Paris FC, on a vu que ça jouait aux supplément d'âme et à toutes ces valeurs. Il fallait qu'on les retrouve. Même à 10 contre 11, et encore plus à 10, on les a eues. C'est ce qui nous a permis de prendre un point.

Chez nous on doit être intraitable. On doit emmener le public avec nous. Le public nous a portés. À 10 contre 11, ils ont vu qu'on n'était pas bien, ils nous ont portés. Ici ça va être dur de s'imposer, je comprends que c'est un test pour les clubs de venir ici. Parce que Furiani, c'est Furiani."