Retrouvez les réactions de Frédéric Née, Antony Robic et Paul Le Guen au micro de beIN Sports après la victoire du SC Bastia au Havre (2-4) hier, lors de la 24e journée de Ligue 2.
Frédéric Née (a remplacé Régis Brouard, absent pour raisons de santé) : "Je ressens une immense fierté pour le groupe. Après la semaine qu'ils ont vécu c'était pas facile, au vu des résultats de vendredi et de notre place au classement. On pouvait penser à une défaite ici après le match de Nantes et la fatigue. On est en bas du classement et on vient chez une équipe qui produit du jeu. Il y avait tout à craindre. On est mené 2-0, un début de match compliqué. On s'était dit de forcer le mental car c'était envisageable. La profondeur nous a fait défaut sur le début de match, on encaisse deux buts sur penaltys dans le premier quart d'heure.
J'ai cherché des solutions et les mots pour les relancer. On sait qu'un match n'est pas fini. On avait mis un plan de jeu en place. Il s'est mis en route à partir du 2-0 car ils ont eu moins peur de jouer et ils ont appliqué le plan. En deuxième période, c'est le courage, ce groupe est extraordinaire. Régis leur avait déjà dit, j'ai continué à leur dire. Il faut qu'ils aillent au bout des choses. Bien jouer ne suffit pas. Ce soir, ils ont démontré beaucoup de choses. Régis a fait confiance au staff, il sait qu'on travaille pour lui. On a à peu près les mêmes idées."
Antony Robic : "On a su montrer de belles valeurs mentales, du caractère. Venir gagner ici c'était pas gagné avant le match. Je suis fier du groupe. On entame une longue série. L'opération maintien est lancée. (Suite au match à Nantes) On a pris conscience de pas mal de choses par rapport à notre potentiel collectif. On a des individualités pour faire des différences. La Coupe de France nous a servi pour la dynamique, la confiance, l'engouement. Mais il ne faut pas oublier que la priorité est le championnat et le maintien. Aujourd'hui on s'est fait peur mais il faut continuer sur cette dynamique et confirmer à domicile."
Paul Le Guen (entraîneur du Havre) : "Quand on mène 2-0 à la maison et qu'on termine à 2-4, il faut que tout le monde réfléchisse et se demande pourquoi ça arrive. C'est difficilement explicable. On leur posait des problèmes puis on s'est mis à jouer un peu différemment, à faire ce qu'ils voulaient que l'on fasse. On l'a payé très cher. On est sanctionné, c'est très douloureux. [...] Il faut qu’on arrive, moi le premier, à donner à ce club une envie différente, une culture de la gagne qui permet d’obtenir ce que Bastia a montré."