Claude Ferrandi et Pierre-Noël Luiggi évoquent dans Corse-Matin les dernières actualités concernant le Sporting, notamment après son passage devant la DNCG.
Le passage devant la DNCG
Luiggi : « C'était un passage un peu spécial, dans le sens où la DNCG n'avait jamais eu à faire à une SCIC. C'était pour elle une première. Nous avons été reçus avec bienveillance, mais nous avons suscité beaucoup de curiosités. Énormément de questions autour du capital ont été abordées, des questions parfois très techniques, mais tous c'est très bien passé ».
Le budget pour la saison 2019/2020
Ferrandi : « Le budget sera de l'ordre de 2,6 millions d'euros, avec 2,3 millions pour la SCIC et 300 000 pour l'association. 650 000 euros brut de masse salariale. Il faut également noter que notre budget déplacement sera en augmentation puisqu'il faudra financer les déplacements des U17 nationaux, en plus des déplacements de l'équipe première et des U19 ».
La campagne d’abonnement
Elle devrait commencer prochainement, l’abonnement "soutien" sera toujours disponible. La tribune Est ne sera pas ouverte pour des « raisons financières et organisationnelles », mais elle pourrait l’être en cas de matchs à forte affluence comme en Coupe de France cette saison.
La SCIC (Société coopérative d'intérêt collectif)
« La mairie de Bastia est entrée dans le capital, nous en sommes très heureux, déclare P-N Luiggi. Bien évidemment nous avons été sollicités par d'autres collectivités et d'autres mairies. Nous sommes ouverts à tout le monde, tous ceux qui souhaitent investir dans le club. Il faut être très clair, c'est un achat de part de capital, la mairie de Bastia de même que n'importe quel autre actionnaire est libre de revendre ses parts quand il le souhaite. Cela n'a rien à voir avec une subvention où l'argent qui est donné l'est définitivement sans contrepartie. En attirant le plus d'actionnaires nous souhaitons sortir du modèle de patriarcat romain, et partager le pouvoir de décision avec le plus grand nombre, c'est le but de la SCIC ».
Les 690 000 € réclamés par le liquidateur judiciaire
Luiggi : « Nous n'avons pas peur, de toute façon le temps joue pour nous. Pour l'heure, monsieur Roussel n'a fait aucune démonstration devant un juge. Plus le temps passe, plus la somme réclamée sera absorbée par le budget croissant du club, mais je ne le souhaite pas. Bernard Roussel n'est qu'un chien qui aboie en espérant recevoir sa part. La DNCG n'en a pas fait un souci, le sujet a été abordé je ne le cache pas, mais cela n'a eu aucune incidence ».