Le président bastiais Claude Ferrandi est revenu dans une interview à L'Equipe sur les 700 000 € que demande le liquidateur judiciaire. Il se dit "irrité" et assure que l'association n'a plus de dettes aujourd'hui.
« On ne considère pas cette menace comme une épée de Damoclès. Au bas mot, cette procédure judiciaire risque de durer 18 mois. On a largement le temps de voir venir. Et comme on considère qu'on ne doit pas cette somme, on n'en tient pas compte dans notre projet. On pense être dans notre bon droit. Et on obtiendra gain de cause devant le Tribunal de grande instance de Bastia. On a des arguments.
Je suis irrité. Quand on a fait la photo de ce qu'était le club en août 2017, et quand on en reprend une aujourd'hui, on s'aperçoit qu'on a prouvé pas mal de choses même s'il en reste beaucoup à faire. Personne ne peut nous obliger à payer cette somme, car on n'est pas responsable de ces actes. Mais l'association pourrait être liquidée, ce qui signifierait la mort du club avec comme seul actif pour le liquidateur, des terrains que l'association possède sur la commune de Borgo et qui valent 60 000 euros. Cela voudrait dire que le liquidateur va mettre tout un projet, toute une histoire à terre pour récupérer 60 000 euros. Je ne suis pas certain que ce soit le bon chemin à prendre.
On a remboursé jusqu'au petit plombier que vous aviez eu au téléphone lors de votre précédente enquête, Monsieur Narelli. Notre démarche est honnête et sincère. Très franchement, si on estimait qu'on devait cette somme de 700 000 euros, on organiserait un plan pour la payer. Mais les 300 000 euros aux fournisseurs locaux, on considérait qu'on les devait ! On a régularisé. Et aujourd'hui, l'association n'a plus de dette. C'est pour cela que cette histoire m'irrite. »