Julian Palmieri. Capture: SCB TVDans l’émission A Casaleone, Julian Palmieri est revenu sur l’importance de la victoire à Nice après avoir « touché le fond » contre Lorient. Pour le défenseur bastiais, la solidarité affichée par le Sporting à Nice est de bon augure pour la suite du championnat.

« Nice était vraiment le match qu'il fallait à cette période, parce qu'on a traversé des moments compliqués. Mise à part Marseille, il n'y avait pas une autre équipe qui pouvait nous faire autant de bien. Ca fait du bien à la tête et je pense que le mal était plus dans la tête que dans les pieds.

La défaite contre Lorient a été un mal pour un bien, du banc c'était compliqué. J'étais avec Gilles (Cioni) et François (Modesto) et on a eu mal, on avait l'impression qu'il n'y avait pas d'identité, pas de valeurs. On ne va pas se voiler la face, l'une des valeurs les plus importantes chez nous est l'envie et l'identité du club. On joue pour autre chose que du football et ça tout le monde le sait, et c'est vrai que contre Lorient, on avait vraiment touché le fond.

Je pense que ce match à Nice va faire du bien à tout le monde, même aux nouveaux parce qu'ils savent maintenant que le Sporting est un club à part. On ne peut pas se permettre de ne jouer que son football et de ne penser qu'à soi. »

 

Pour Julian Palmieri, la victoire et le sursaut d’orgueil des Bastiais en terre niçoise a permis de ressouder le groupe et peut servir de déclic pour les prochaines rencontres.

« Depuis le début j’ai dis que ce qu'a fait le préfet au départ (arrêté interdisant les symboles corses, ndlr) était une bonne chose, que ça allait nous donner quelque chose de plus pour le match. Après il est revenu sur sa décision, tant mieux pour nous et pour les Corses, mais il fallait faire quelque chose.

Tout ce qu'il s'est passé a fait du bien au groupe, on l'a vu dans les vestiaires après le match. Je ne veux pas m'avancer parce que si on perd encore une fois ou deux, on va dire que j'ai encore parlé pour ne rien dire. Mais c'est vrai qu'on a senti une grosse différence dans les vestiaires. On a vu des trucs qu'on ne voyait pas et j’espère - je touche du bois - que ça va nous faire du bien pour la suite. »