A la trêve, le Sporting compte sept points de retard sur le leader Sedan, avec un match en moins. De quoi redonner de l'espoir à Gilles Cioni et à ses coéquipiers.
"Avec onze victoires, un nul et seulement deux défaites, nous avons un rythme de champion, confie-t-il dans Corse-Matin. Que ce soit avec Stéphane Rossi ou Mathieu Chabert, nous avons donné le maximum. Je ne dis pas que tout est parfait, nous avons commis quelques erreurs qui coûtent cher. Mais si nous réalisons la même deuxième partie de saison, nous pouvons être champions. Bien évidemment, si Sedan termine la saison avec 26 victoires et quatre nuls, alors il faudra leur tirer notre chapeau. Mais nous sommes motivés, ce n'est pas encore fini et il faut y croire."
La difficulté du National 2
"Je savais et je l'avais dit, la montée de National 2 à National sera la plus difficile. J'avais déjà joué à ce niveau lorsque j'étais jeune, je devais avoir 19 ans à l'époque, j'en ai gardé un mauvais souvenir. C'est un championnat où il y a de nombreux anciens professionnels et des jeunes de centre de formation. Beaucoup de joueurs ont aussi raté une carrière pro de peu et se retrouvent dans des équipes de National 2. Et surtout, il n'y a qu'une seule place pour l'accession en National !"
La baisse de régime de Sedan
"(Les deux matchs nuls consécutifs de Sedan), cela galvanise toute l'équipe. [...] On prend du repos en gardant notre motivation, elle est même décuplée. On est prêt à attaquer la deuxième partie de saison pied au plancher. On doit continuer à maintenir la pression sur Sedan et exploiter leur moindre faux pas. On a une revanche à prendre chez eux à la fin du mois de février, ce sera le tournant de la saison."