L’ancien ministre Jean-Louis Borloo, originaire de Lozzi par sa mère, évoque dans Corse-Matin les déboires du Sporting cet été. Un club auquel il est très attaché.

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« J’ai une affection très particulière pour le club et, une fois encore, je me suis mis aussitôt en quatre pour essayer de sauver ce qui pouvait l’être mais l’affaire était déjà pliée. Il y a une nouvelle équipe, Luc Dayan, auquel j’avais fait appel à Valenciennes, est un type fiable. J’ai constaté que les supporters n’avaient pas lâché le club. Je pense d’ailleurs que les instances nationales ont frappé trop fort et qu’il y aura à un moment une réhabilitation. »

En 1987, Jean-Louis Borloo, avocat de profession, s’était illustré en sauvant le Sporting, qui accusait un déficit de 40 millions de francs (environ 10 M€). Grâce à un montage juridico-financier, le SECB avait pu repartir sans aucune dette, en perdant au passage « l’Etoile » de son sigle pour redevenir le SCB.