Yannick Cahuzac a répondu aux questions de Guillaume Dufy dans l’émission L'Équipe Enquête diffusée hier. Le capitaine bastiais revient sur ses problèmes de discipline mais également sur sa carrière au Sporting.
« On est un club qui est souvent soumis à la pression du maintien. Cet objectif me tient énormément à cœur. Peut-être que trop de pression me fait dépasser les limites aussi... Porter ce nom est une fierté. Je n’ai pas trop connu mon grand-père, je n’ai jamais eu trop de pression à porter ce nom. Les gens de sa génération me racontent des anecdotes sur lui, que c’était quelqu’un de dur dans le travail. Ça me fait énormément plaisir mais je n’ai pas reçu une pression supplémentaire quand je suis arrivé à Bastia par rapport à mon nom. Je suis aussi très fier d’avoir écrit quelques lignes avec mon prénom. »
« Oui, j’ai eu des envies d’aller voir ailleurs... La descente en National a été très difficile pour moi. J’ai eu beaucoup de mal à accepter les critiques. C’est vrai qu’à un moment donné, j’ai soumis le souhait de partir. Mais très vite, un coach et un homme fantastique (Frédéric Hantz, ndlr) a signé au club. Après avoir eu une discussion avec lui, ça m’a remis les pieds sur terre. Ça m’a permis de rester là et d’accomplir ce qu’on a fait avec lui. Avec lui j’ai été beaucoup moins sanctionné, ses conseils m’ont aidé. Je pense que je finirai ici. Si mes dirigeants veulent encore de moi, je pense que je resterai là. J’avais eu des contacts. Ça prouve qu’au-delà de mes cartons, j’ai pu intéresser quelques clubs par rapport à mes qualités. J’avais eu un contact avec Anziani qui était à Nantes, et avec Lorient il y a deux ou trois ans. Quand on est bien quelque part, pourquoi partir ? Je me sens épanoui, je me sens vraiment bien ici, ma famille encore plus. A aucun moment je me suis dit qu’il fallait aller voir ailleurs. »