Gilles Cioni est revenu notamment sur l’affaire Balotelli dans le Corse-Matin du jour. Tout en condamnant les actes racistes, le défenseur bastiais regrette le « déferlement de haine » sur le Sporting et la Corse en général.

« Les nouveaux ont compris que les incidents de samedi dernier sont le fait d’une infime minorité. Des abrutis, il y en a partout. Nous ne devons pas fermer les yeux. Ces actes n’ont rien à faire au stade. […]

Ce que je regrette, c’est le traitement. Il est beaucoup plus à charge à Bastia qu’à Lyon, Lille ou Boulogne. Tous les observateurs s’engouffrent dans la polémique quand le Sporting en est au centre. J’ai l’impression que certains journalistes se déchaînent. Comme ils n’ont pas le courage de critiquer les grands clubs, ils déversent toute leur aigreur sur le petit. C’est comme un déferlement de haine. Une vague de Paris vers la Corse. »