Yannick Cahuzac a été interrogé par Libération sur son rapport au football et notamment au Sporting, son club formateur.
« Je ne suis pas le plus beau des joueurs, mais je donne tout, je suis dans le combat : ce n’est pas un effort pour moi, mais un rapport au foot. Il m’arrive d’envier les qualités techniques de certains joueurs, je ne vais pas le cacher. Quand je vois l’aisance avec le ballon de Sadio (Diallo) ou Axel (Ngando)... on dirait qu’ils dessinent quelque chose sur le terrain. »
« Mon histoire avec la Corse et le Sporting me dépasse un peu : mon grand-père était Pierre Cahuzac, l’entraîneur de la plus grande équipe bastiaise de l’histoire. Après, j’ai des terres ici en Corse, j’y ai ma famille, mes amis. Quand le Sporting a disputé la finale de la Coupe de la Ligue en 2015 à Saint-Denis, il y avait 20 000 Corses dans les tribunes, mon père, ma mère, ma femme, mon fils. Le Sporting est mon club formateur et j’y ai tout traversé. Quand le club est descendu en National en 2010, je l’ai vécu comme un échec personnel. Publiquement, j’étais l’un des principaux responsables : c’était à moi de transmettre les valeurs du club, on m’en demandait plus qu’aux autres. »