Jean-Louis Leca

Invité de Stonda Turchina ce lundi, Jean-Louis Leca a évoqué notamment la blessure de Squillaci, l’affluence en baisse à Furiani, et a donné son avis sur Vincensini et Charruau.

« Ce qui m’a le plus perturbé, c’est la blessure de Toto. Ça fait quatre ans qu’il est là, j’avais déjà eu du mal à encaisser le départ de François (Modesto). Avec Toto, on a une relation spéciale sur les coups de pied arrêtés, je sais que je peux fermer les yeux au premier poteau. Quand on est gardien il faut retrouver cette confiance-là. La plus grosse perte pour moi c’est Toto. »

« Quand je suis revenu en 2013, le stade était plein. Et chaque saison, l’affluence a baissé. Chacun a ses raisons : les joueurs, les dirigeants, etc. Mais aujourd’hui on a tous quelque chose en commun, on veut le bien du Sporting. Après ma carrière je prendrai ma carte et j’irai au stade. Le public a le droit de manifester son mécontentement quand l’équipe n’est pas bonne. Mais il doit venir aider le Sporting. Quand il manque un pied à une chaise, elle finit par tomber. On a besoin de tout le monde pour se sauver. En tant que joueur, j’ai besoin de voir 15 000 turchini à Furiani. Je suis persuadé que s’il y avait eu 3-4000 personnes de plus et le Furiani que je connais sur certains matchs, ça nous aurait fait gagner le match. »

« Vincensini et Charruau sont de très jeunes gardiens qui ont beaucoup de talent. Pour arriver à performer et être régulier, il y a beaucoup de travail, de lucidité et d’expérience. On la chance d’avoir deux très bons gardiens, il faut leur laisser un peu de temps. J’ai entendu des critiques sur Vincensini pour le match de Montpellier. Quand j’ai débuté, des erreurs j’en faisais aussi et pourtant maintenant on parle de moi comme si c’était... Mais des erreurs je vais en faire encore car c’est un poste qui est difficile. Mais derrière moi il y a de l’avenir. »