Lors de la dernière réunion club-supporters, hier à Porto-Vecchio, Claude Ferrandi a longuement évoqué l’actualité du Sporting Club de Bastia.
« Je m’autorise à donner un droit de réponse par rapport à certaines choses qu’on a pu entendre à la radio. On fait ça en toute humilité, il n’y a aucune prétention au sein du Sporting. On fait tous ça avec le cœur, avec passion. On est désolé si ça en gène certains mais ce n’est pas le but. S’il y en a à qui ça ne plait pas, qu’ils s’éloignent. »
Le soutien du monde politique
« Des hommes politiques sont à nos côtés. Je pense à la Collectivité territoriale et à Gilles Simeoni, qui est un ami de la famille et qui porte le club dans son cœur. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour nous aider dans nos démarches. On a fait une demande de subvention au département de la Haute-Corse pour financer le centre de formation. On a repris une association avec des salariés, on a quand même pérennisé des emplois. On a réussi à sauver une dizaine d’emplois. Et on a aussi créé des emplois avec les joueurs. Tout ça fait qu’il y a une continuité dans l’économie du club. La Communauté d’agglomération a aussi répondu présente pour qu’on puisse utiliser le stade Armand-Cesari à titre gracieux. »
Plus de 4 000 abonnés
« On est plus de 4 000 abonnés, c’est phénoménal. Je ne sais pas si un club de National 3 peut réunir autant d’abonnés à ce niveau. Il y a des soutiens innombrables, parmi lesquels les bénévoles. »
De possibles failles juridiques avec la FFF
« On pense qu’il peut exister des failles juridiques qui feraient que le club se retrouve en National 3, alors qu’il aurait dû se retrouver en National 1. C’est simplement ce qu’on dit aujourd’hui. Si des failles juridiques existent, on va tenter la chose. Mais il faut se concentrer sur le sportif et gravir les échelons. Et de notre côté on va travailler sur le projet du centre de formation. »
Un budget de 2 M€
« On a aujourd’hui un budget colossal. Au début on est parti sur un budget de 1,2 M€, on est maintenant à 2 M€. Parce qu’on a décidé de conserver l’ancien centre de formation, avec les éducateurs, les salariés, ce qui génère beaucoup de frais. Et il a fallu aussi se donner les moyens de composer une équipe qui soit la plus compétitive possible. Il nous incombe de trouver la ressource nécessaire, ce qu’on est en passe de réussir très prochainement. On a sollicité notamment les collectivités pour nous aider dans la recherche des ressources. »
Le liquidateur judiciaire
« Il existe un lien entre la SASP et l’association, que le liquidateur va certainement regarder. On savait que l’association avait des dettes d’environ 1 M€ lorsqu’on en a pris le contrôle. Des dettes qu’on a décidé d’assumer avec Pierre-Noël Luiggi. On donnera au liquidateur ce qu’il réclame, si tant est que tout soit bien dû. »
Le soutien des anciens repreneurs
« Les (anciens repreneurs) sont quasiment tous partenaires du club aujourd’hui. Et ils feront certainement le pari de venir nous rejoindre quand on créera la société (SCIC, ndlr). »
La réunion publique en vidéo :